Deux mille ans de religions patriarcales ont occulté une partie essentielle du « féminin sacré ». Aujourd’hui nous en récoltons les effets. Tous sont concernés, autant les hommes que les femmes, par les défis qui en découlent : environnement et paix !
Les récentes et prodigieuses découvertes des manuscrits coptes de Nag Hammadi (Haute-Égypte), datés des premiers siècles de notre ère, nous aident à retrouver les traces de ce « féminin sacré » oublié. Leur traduction par les spécialistes de l’Université Laval fait maintenant la lumière sur ces étonnants manuscrits, en particulier : l’évangile selon Marie-Madeleine
Dans un premier temps, Louise Courville aborde la thématique des Grandes Déesses de la préhistoire jusqu’aux sociétés matristiques amérindiennes. Ensuite, à l’époque de la fondation de la Nouvelle-France, elle dévoile les précieux liens de filiation qui unissent Marie-Madeleine et Marie de l’Incarnation. Pour notre plaisir, elle nous fait découvrir, en cours de route, les hauts lieux consacrés au « féminin sacré » tant en France qu’au Québec. Elle nous permet de comprendre l’essentiel d’un message fascinant qui semble nous être destiné en ce début du 3ème millénaire… Y aurait-il là une solution pacifiante à la guerre séculaire entre les sexes et, par voie de conséquence, aux autres guerres, même celles qui ont pour enjeu l’équilibre entre la nature et les humains ?
